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Après
sa défaite contre la Russie en 1812 et à
Leipzig en 1813 contre la coalition de l'Angleterre,
la Prusse, la Russie et l'Autriche, Napoléon
a dû abdiquer en tant qu'empereur et s'est
exilé sur l'Ile d'Elbe. Il revint ensuite
en force et regagna, par la force, le contrôle
de la France en 100 jours et provoqua ainsi la fuite
de Louis XVIII. Ensuite, la coalition européenne
mena de nouveau Napoléon à la défaite
à Waterloo en 1815 et l'isola sur l'Ile de
Saint-Hélène dans l'Océan Atlantique. |
Selon les chercheurs Ben Weider et John Harry Fournier,
c'est à ce moment là que les anglais commencèrent
à empoisonner Napoléon de manière
méthodique à l'arsenic, afin de l'empêcher
de regagner de l'influence. L'arsenic lui fut administré
par le vin qu'il était le seul à boire.
Un empoisonnement méthodique à l'arsenic
affaiblit graduellement la santé de la victime,
de manière à faire croire à une mort
provenant d'une longue maladie. Les anglais voulaient
éviter ainsi tout soupçon sur leur rôle
dans la mort de Napoléon, afin d'éviter
toute rébellion en France.
Napoléon fut malade jusqu'à
la fin de sa vie. Pendant ces temps là il était
de coutume de soigner les maladies aux origines inconnues
par le vomissement. On lui administra donc un mélange
à base d'Orgeat (huile d'amande amère),
extrêmement toxique, à des doses importantes
pour provoquer le vomissement. Pendant cette période,
il souffrait également de constipation et on
lui donna un laxatif nommé " calomel ",
du chlorure de mercure. Ce dernier cause l'irritation
de la membrane muqueuse et des intestins. De plus, un
mélange de calomel et d'orgeat forme du cyanure
de mercure, un poison mortel. Napoléon, selon
son médecin personnel Dr Antommarchi, reçut
40 fois la dose de calomel maximale quelques jours avant
sa mort.
Sur son lit de mort, Napoléon
fut paralysé de tous les muscles, conséquence
d'un empoisonnement au cyanure de mercure, et ne reprit
plus conscience. Il présentait un embonpoint,
malgré sa maladie, signe d'un empoisonnement
à l'arsenic. Napoléon fût examiné
post mortem et 5 médecins différents ont
rédigé des rapports de l'autopsie qui
avait été effectué par le Dr. Antommarchi.
Ce dernier avait détecté un ulcère
gastrique important, et une membrane muqueuse très
irritée (par le sel de mercure). Le foie contenait
de la graisse ( ce qui indiquait un empoisonnement à
l'arsenic), et les autres organes étaient intacts.
Peu de temps après l'autopsie,
le gouverneur anglais de St Hélène, Hudson
Lowe, fit pression sur les médecins pour qu'ils
changent les rapports d'autopsie, afin d'en conclure
à une mort consécutive d'un cancer de
l'estomac. Avec plusieurs cas de cancer de l'estomac
dans sa famille, sa mort ne soulèverait ainsi
aucune interrogation. Seul le Dr Antommarchi refusa.
Une version anglaise de son rapport d'autopsie changea
l'ulcère gastrique en tumeur maligne au développement
anormal. Ces circonstances confuses on conduit les gens
à croire à un cancer de l'estomac. Les
échantillons de cheveux analysés par le
FBI et le laboratoire de recherche de Harwell de l'université
de Glasgow (en 1960) présentent une quantité
croissante d'arsenic dans les cheveux de Napoléon
de 1820 à sa mort. Quand le cercueil de Napoléon
fut ouvert en 1840, il fut trouvé dans un remarquable
état de conservation, avec la peau colorée
en bronze. L'arsenic conserve bien.
Sources:
Ben Weider, Jhon Harry Fournier: Activation Analyses
of Authenticated Haris of Napoleon Bonaparte Confirm
Arsenic Poisoning.
Am.J.Forensic Med.Pat.1999; 20(4): 378-382. - Philip
F.Corso, J.Thomas Hidmarsh, Frank Dello Stritto: The
Death of Napoleon (letter of the editor).
Am.J.Forensic Med.Pat.2000; 21 (3): 300-305. - with
reply by Ben wieder and John foumier.
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